Partenariats et réseaux

Le CREHS est activement engagé dans plusieurs réseaux de recherche :

 

GIS « Institut d’étude des fait religieux » 

L'Institut d’étude des faits religieux est un réseau régional inter-universitaire réunissant l’université d’Artois, l’université Charles de Gaulle – Lille III, l'université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, l'université de Picardie – Jules Verne et l’Institut catholique de Lille. Son approche des faits religieux est scientifique, non-confessionnelle et pluridisciplinaire.

 

GIS « Méditerranée – Océan Indien » 

Le GIS « Méditerranée – Océan Indien » réunit des chercheurs appartenant à 5 universités et unités de recherche: Ecole normale supérieure de Paris / PSL ; Muséum national d’Histoire naturelle de Paris ; Sorbonne Université ; Université d’Artois ; Università di Roma “Tor Vergata. Il a pour objectif d’étudier les multiples connexions reliant le monde méditerranéen antique et les sociétés de l’océan Indien, de l’Afrique Orientale jusqu’au golfe du Bengale et au-delà, dans la longue durée de l’Antiquité. A côté d’autres projets de recherche, le GIS se donne pour but de continuer la série de rencontre Ex oriente luxuria, dont les principes sont les suivants : 1) aborder les connexions Orient-Occident sous l’angle des produits et des objets ; 2 ) développer une recherche transdisciplinaire et transpériodique.

 

GIS « Histoire et sciences de la mer »

En 2023, le CREHS a rejoint le GIS « Histoire et sciences de la mer ». Créé en 2005 sous l’appellation de « Groupement d’intérêt scientifique d’histoire maritime », le GIS d’Histoire & Sciences de la mer a été refondé en 2015 pour ouvrir largement ses travaux sur les environnements maritimes et littoraux à la recherche interdisciplinaire. le GIS regroupe 31 établissements représentés par 32 laboratoires universitaires, 8 écoles ou instituts, le Pôle de compétitivité « Mer Bretagne Atlantique » et la société Naval Group. Ce réseau compte 17 unités CNRS relevant de l’INSHS et de l’INEE. À l’international, le GIS est représenté par 34 établissements en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, Grèce, Hollande, Italie, Portugal, Royaume-Uni, Suède), en Amérique (Argentine, Canada, Chili, États-Unis), en Afrique (Maroc, Sénégal, Tunisie), au Proche-Orient (Liban) et au Japon. Le GIS d’Histoire & Sciences de la mer est labellisé par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) depuis 2010, qui lui apporte sa reconnaissance scientifique et son soutien financier.  Au total, c’est un effectif de 400 chercheurs français, dont une soixantaine de doctorants, qui se sont unis pour partager leur expertise en sciences sociales et environnementales du littoral et de la mer.

 

Programme Monumenta - « Traces écrites et figurées de la mémoire dans l’Empire romain »

Ce programme de recherche, développé entre l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, l’Université d’Artois, l’Université de Lille et la Universidad Complutense de Madrid, a pour objectif de développer les problématiques autour de la construction et la destruction de la mémoire. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme déjà existant "Monumenta. Traces écrites et figurées de la mémoire dans l’empire romain", au sein duquel un thème a été plus particulièrement développé autour de la condamnation de la mémoire et sur les Victimes de l’abolitio memoriae. Il s’agira de travailler sur la mise en scène de la mémoire et de ses aléas à travers les monuments de pierres et les mots. Les approches seront topographiques, discursives et iconographiques. ABOLITIO a pour but d’approfondir les recherches en Occident (essentiellement Rome et l’Italie, les Gaules, la Bretagne et les Germanies, la péninsule Ibérique et les provinces d’Afrique).

 

Programme « Les Victimes de l’abolitio memoriae » 

Le programme VAM, co-dirigé par Anne Daguet-Gagey (Univ. d’Artois), Sabine Lefebvre (Univ. de Bourgogne/Artehis), Christine Hoët-Van-Cauwenberghe et Stéphane Benoist (Univ. de Lille/Halma) a pris la suite du programme « Monumenta. Traces écrites et figurées de la mémoire ». Il se concentre sur les personnes (empereurs, impératrices, hauts fonctionnaires) ou entités (cités, unités militaires…) ayant subi, directement ou en qualité de victimes collatérales, une abolitio memoriae, châtiment d’une particulière visibilité dans l’espace urbain (bases honorifiques, statues) comme rural (milliaires), mais perceptible aussi sur les monnaies (pincées ou effacées) et les papyrus (grattés). Outre l’organisation de séminaires fermés, de journées d’études et de colloques, les membres du programme VAM travaillent à l’élaboration d’une base de données épigraphiques, appelée ultimement à recenser toutes les inscriptions, romaines ou provinciales, qui portent les traces d’un martelage ou d’une érasure. La base, d’abord élaborée avec le logiciel File Maker Pro, est en cours de transfert sur le logiciel Heurist ; ainsi sera-t-elle à terme consultable en open access, tout en étant régulièrement enrichie.